LA COURONNE ou CHAPELET de L'ENFANT-JÉSUS DE PRAGUE
Parmi tant de pieuses pratiques par lesquelles on a coutume d'honorer l'Enfant-Jésus miraculeux de Prague, il n'y en a pas plus efficace que la dévotion au petit chapelet de l'Enfant-Jésus. C'est la vénérable Marguerite du Saint-Sacrement, Carmélite, que l'on doit cette dévotion.
Cette digne fille de sainte Thérèse, morte en odeur de sainteté en 1648, à l'âge de 29 ans, se rendit célèbre par une grande dévotion à l'Enfant-Dieu et par son zèle à la propager. Sœur Marguerite fut favorisée des apparitions du Saint Enfant-Jésus dont elle était l'épouse privilégiée et qui lui avait dit un jour :
Ma fille, puise dans les trésors de mon Enfance, je ne refuserai rien à tes prières."
Elle appelait Jésus enfant le Roi de Grâce en raison des faveurs nombreuses qu'elle en recevait et qu'en recevaient aussi ceux qui, à son exemple, l'imploraient avec humilité et confiance.

Inspirée d'en Haut,
Sœur Marguerite, fit un petit chapelet composé de trois Pater, pour honorer la Sainte Famille et de douze Ave, en l'honneur des douze premières années de l'Enfant-Dieu. Jésus exprima à la fidèle propagatrice de son culte, combien cette pratique lui était agréable. Il lui fit voir, dans une révélation, ces petits chapelets brillant d'une lumière surnaturelle.
Il promit à la vénérable, que ceux qui les porteraient et les réciteraient avec dévotion conserveraient la pureté et l'innocence.
Du temps de la vénérable Sœur Marguerite, la récitation du petit chapelet a obtenu des prodiges de grâces spritituelles et temporelles.
L'Enfant-Jésus continue de prendre plaisir à voir les âmes lui tresser cette couronne, et Il récompense d'une manière royale ceux qui se font les propagateurs de cette aimable dévotion.
Voici un fait entre mille :
Une personne d'un âge fort avancé ressentait au plus vif toutes les infirmités de la vieillesse ; atteinte surtout de douleurs rhumatismales, elle pouvait à peine faire quelques pas. Habituée à une vie fort active, cette immobilité lui était très pénible.
Un jour qu'elle était souffrante, elle reçut la visite d'un prêtre, son neveu, elle n'eut rien de plus empressé de lui demander s'il ne connaissait pas quelque moyen pour la soulager. Celui-ci lui conseilla de mettre toute sa confiance dans l'Enfant-Jésus de Prague.
Ce Divin Enfant, dit-il, fait à l'heure présente, de véritables prodiges, et ne met aucune bornes à ses prodigalités. Voici son petit chapelet, récitez-le avec une grande confiance, c'est une pratique qui a tout pouvoir sur Lui.
Cette brave femme se mit à réciter la petite couronne de l'Enfant-Jésus dans l'espoir d'obtenir un prompt soulagement à ses maux. La grâce si vivement souhaitée ne se fit pas attendre : dès le lendemain, la souplesse commença à regagner ses jambes, si bien qu'après avoir récité un certain nombre de fois "le petit chapelet", elle redevin aussi alerte qu'auparavant.
Elle put de nouveau circuler, vaquer à ses occupations sans la moindre gène, ce qui lui était impossible depuis longtemps. Inutile d'ajouter qu'elle témoigna une reconnaissance sans borne à son céleste bienfaiteur et qu'elle ne passa aucun jour sans réciter la Couronne, instrument de sa guérison.
Toutes les personnes qui avaient été témoins de sa paralysie si opiniâtre, s'empressèrent à leur tour de réciter la Couronne de l'Enfant-Jésus de Prague, dès qu'une nécessité, soit spirituelle, soit corporelle, venait à se faire sentir, et elles n'eurent qu'à se louer d'avoir mis leur confiance en l'Enfant-Jésus miraculeux de Prague.
Que chacun se munisse de ce précieux chapelet et en fasse l'heureuse expérience en pensant aux paroles de la vénérable sœur Marguerite :
Qu'on porte et récite le petit chapelet de l'Enfant-Jésus, comme un mémorial de la grandeur et de l'innocence de Jésus dans la crèche, et comme un lien qui nou unit à Lui.
Qu'on récite la Couronne avec piété et confiance, le lundi surtout, jour consacré au Saint Enfant-Jésus de Prague, et le 25ème jour de chaque mois, précieux anniversaire de la Naissance et de l'Incarnation du Fils de Dieu.
Ce jour est précieux par les grandes grâces que le Divin Enfant daigne répandre.
Dit la vénérable Marguerite Marie du Saint-Sacrement.

Manière de Réciter la Petite Couronne
En l'honneur de l'Enfant-Jésus
En baisant la médaille :
* Adorable Trinité, nous vous offrons toutes les adorations du Cœur du Saint Enfant-Jésus.
Sur chacun des trois grains :
* Et le Verbe s'est fait chair,
* Et Il a habité parmis nous.
- Notre Père qui êtes au cieux .....
Sur chacun des douze grains de la couronne :
* Et le Verbe s'est fait chair,
* Et Il a habité parmis nous.
- Je vous salue, Marie, pleine de grâce ....
C'est une louable coutume d'énoncer les mystères avant chaque Ave Maria.

1. L'Incarnation.
2. La Visitation.
3. La Naissance.
4. L'Adoration des Bergers.
5. La Circoncision.
6. L'Adoration des Mages.
7. La Présention.
8. La Fuite en Égypte.
9. Le Séjour en Égypte.
10. Le Retour d'Égypte.
11. La Vie de Jésus à Nazareth.
12. Jésus au milieu des Docteurs.